3. Anecdote et biais de confirmation à l’épreuve de la démarche scientifique : La chance existe-t-elle ?
Une personne qui se considère comme malchanceuse et qui lance un dé pour faire le plus grand nombre possible accordera plus d’importance à l’obtention de 1 (“j’avais bien dit que je n’avais pas de chance !”) qu’à l’obtention d’un 6, alors même que la probabilité est la même. C’est ce qu’on appelle le biais de confirmation, qui consiste à porter notre attention sur ce qui renforce nos convictions : d’où l’impression erronée d’être chanceux ou malchanceux. En menant eux-mêmes une expérience simple basée sur le hasard, les enfants vont pouvoir muscler leur esprit critique en :
- Vérifiant que la chance n’existe pas,
- Apprenant ce qu’est le biais de confirmation,
- Voyant qu’en appliquant la démarche scientifique, on peut passer outre ce biais.
Afin de familiariser les enfants avec la démarche scientifique, vous pouvez faire en amont la séquence DIScERNE sur ce thème. (Voir fiche séquence 2)