Scitoyenne 47 – Octobre 2023

11 oct Scitoyenne 47 – Octobre 2023

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Edito

 

Chères lectrices, chers lecteurs,

Avant de vous présenter la newsletter mensuelle, nous tenons à vous présenter nos plus plates et sincères excuses pour les personnes ayant indiqué vouloir participer à une action de médiation lors de l’édition de septembre 2023, mais qui n’ont pas eu de retour de la structure organisatrice du projet. Ayant eu un léger incident technique, nous avons décidé de mettre en place un formulaire qui permet aux personnes souhaitant contribuer à une action de médiation provenant de l’édition de septembre de se manifester encore une fois.

L’automne fait son retour et marque les 4 ans du projet La Scitoyenne, la lettre d’information mensuelle de médiation scientifique à l’attention des personnels de recherche !

Malgré son temps pluvieux, les actions de médiations scientifiques continuent de se disséminer sur tout le territoire pour faire rayonner la culture scientifique auprès du grand public. Une occasion idéale pour vous, personnels de recherche, de vous investir dans une des activités de médiation proposée au sein de la 47ème édition de La Scitoyenne.

À la suite de la mise en lumière des actions médiation nécessitant votre contribution, la revue de presse scientifique mensuelle s’oriente sur les différentes thématiques en vue de mettre en place une bonne communication entre les scientifiques et les générations futures…

Comme d’habitude, nous accueillons vos retours avec plaisir pour continuer de nous améliorer si vous avez des commentaires, c’est par ici

N’hésitez pas à partager cette lettre d’information et le lien d’abonnement à vos connaissances qui pourraient être intéressées, et à suivre vos opportunités en direct sur les réseaux sociaux de La Scitoyenne que vous trouverez juste en bas de cette page. 

Dylan

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Je souhaite référencer une structure proposant des actions de médiation scientifique

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Je souhaite m’abonner à la Scitoyenne pour recevoir tous les mois des opportunités de médiation

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Je souhaite partager un retour d’expérience en médiation scientifique pour mieux faire connaître la diversité des actions de médiation

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Vos opportunités de médiation du mois ! 

 

 

Papier-Mâché

Papier mâché

L’histoire de Papier-Mâché a commencé en 2017, avec l’idée d’un site permettant, en français, d’avoir un accès libre et gratuit aux publications scientifiques de toutes les disciplines et d’en comprendre facilement les messages. L’objectif est de fournir, à toutes celles et ceux qui le souhaitent, une source d’information scientifique fiable, contextualisée et au plus près de la recherche tout en mettant en lumière la construction des savoirs. Expert.e.s de la recherche, vous pouvez participer de deux manières :
- Soit choisir une publication scientifique de votre domaine d’étude, que vous avez non écrite, et en faire un article vulgarisé ;
- Soit vous proposer comme relecteur·ice. Pour garantir un contenu scientifique rigoureux et clair, toute production est relue et révisée au niveau du contenu puis de la forme par plusieurs autres scientifiques volontaires.
Chaque article donne lieu à deux niveaux de lecture :
- Le niveau Curiosité s’adresse aux non-spécialistes. L’écriture est simple, sans jargon et tous les termes sont bien définis. Il ne requiert pas de connaissances dans la discipline. Pour autant, l’article ne s’affranchit ni d’aborder des notions complexes, ni d’apporter un regard critique sur le sujet étudié.
- Le niveau Approfondissement, plus technique et détaillé, est destiné à des personnes déjà sensibilisées à la discipline. Il s’adresse entre autres à celles et ceux qui l’étudient ou l’enseignent et aux journalistes. Vous avez une idée de publication à vulgariser ? Vous aimeriez devenir relecteur·rice ? N’hésitez pas à remplir le formulaire de contact pour être recontacté·es par l’équipe de Papier-Mâché !

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Traces

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Ouvert à tous les profils, participation gratuite.
Des chercheurs et chercheuses de toute l’Europe proposent une réflexion originale sur notre « crise de la démocratie » et vous invitent à participer à leurs travaux : comment repenser la participation citoyenne à la délibération en s’inspirant d’une société de la connaissance ?
Les recherches et expérimentations réalisées permettent de mieux comprendre les conditions nécessaires au succès des pratiques participatives et délibératives citoyennes, et de construire des scénarios prospectifs de gouvernances où la prise de décision collective est légitime et de qualité.
Le 7 novembre prochain, Mosaic Mnhn et Association Traces organisent un atelier d’une journée visant à discuter du potentiel d’application pratique de ces scénarios dans le contexte français (le même atelier étant réalisé en Italie, Uruguay, Espagne, Pologne et Bulgarie).
Tous les types de profils sont conviés à cet atelier : des citoyen·nes, des élu·es, des représentant·es d’institutions, des expert·es et des étudiant·es, afin que chacun·e puisse apporter une contribution originale au débat.
atelierISEED@groupe-traces.fr

L’unité Mosaic (Muséum national d’Histoire naturelle, Sorbonne Université), experte en sciences participatives, est membre d’un projet de recherche européen visant à étudier les modèles de participation citoyenne dans la recherche, et les projeter source d’inspiration pour la prise de décision démocratique. Ce projet, intitulé ISEED (Inclusive SciencE and European Democracies), est financé par la Communauté européenne dans le cadre du programme Horizon 2020.

Plus d’infos

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Génopolys

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Génopolys a réuni des équipes de recherche travaillant sur le développement embryonnaire de différentes espèces (actuellement C. elegans, poisson-zèbre, poulet, souris, humain), pour présenter ce domaine dans des lycées. L’idée ? Emerveiller les élèves par ce processus impressionnant de précision, mais aussi montrer les similitudes entre les espèces, leur faire découvrir le vrai visage des scientifiques, ouverts, passionnés, enthousiastes, faire découvrir la diversité des métiers dans les laboratoires, parler d’expérimentation animale.

Chaque équipe intervient pour une séance d’observations d’embryons à différents stades (2x1h), puis pour une conférence vulgarisée sur les recherches menées dans le laboratoire (2x1h), dans un 1er lycée puis dans un 2e (en tout, 4 séances de 2h par an). Les séances se font pendant la pause méridienne, les élèves sont de tous les niveaux mélangés, et sont volontaires et motivés. Deux séances sur l’évolution complètent le déroulement de l’atelier.

Génopolys accompagne chaque équipe en amont dans la conception du matériel pédagogique, la préparation des séances et de la conférence. Nous nous occupons également de toute l’organisation et la mise en place dans les lycées. Les personnels de tous les statuts, y compris des fonctions-supports, sont les bienvenus, puisque nous voulons montrer aux élèves le plus de métiers possibles !

Si vous avez des questions, si vous voulez voir comment cela se passe, en assistant à 1 ou plusieurs séances, contactez-nous : contact@genopolys.fr

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Journal Décoder

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Le journal DECODER est une association produisant un journal numérique d’articles scientifiques vulgarisés gratuit et accessibles à tous.

Notre volonté est de pouvoir donner des clés intellectuelles au grand public afin qu’il puisse analyser avec un esprit critique les grands débats d’aujourd’hui et agir ensuite en conscience. Nous souhaitons que chacun puisse lire dans les débats, ce qui tient de l’argumentaire, de la démonstration de ce qui n’est qu’opinion et/ou rhétorique et donc bien souvent sans fondement…

Le principe de notre projet est simple, un.e chercheur.se co-auteur.e d’un article scientifique publié propose une version raccourcie de son article à une classe de collège/lycée. Cette dernière joue le rôle de reviewers en commentant, proposant diverses améliorations pour le rendre compréhensible du grand public (définitions, schémas, reformulations,…). Le papier fait des aller-retours entre le·la chercheur·se et la classe jusqu’à une version finale que nous éditons, et publions sur notre site. La version finale est téléchargeable et diffusable gratuitement sous licence CC (téléchargeable et diffusable sans modification).

Des articles à vulgariser sont présents dans le catalogue (http://journal-decoder.fr/le-catalogue) dans lequel les enseignant·e·s peuvent piocher. Si vous ne trouvez pas votre bonheur, on essayera de trouver le·la chercheur·se approprié·e pour votre sujet ! Nous vous mettons ensuite en contact avec le.la chercheur.se afin que vous conveniez ensemble d’un calendrier commun.

La classe peut aussi réaliser une expérience et publier ses résultats dans DECODER avec l’aide et la relecture d’un·e chercheur·se spécialiste du domaine !

Des visios, rencontres, visites avec le·la chercheur·se sont vivement encourgé·e·s selon les emplois du temps de chacun, tout est permis pour faciliter la collaboration, l’exercice critique pour comprendre et partager la démarche scientifique à travers ce projet de vulgarisation.

 

Astu’Sciences

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Ce festival de films d’aventures scientifiques en montagne a le double objectif de promouvoir les territoires de montagne et de faire découvrir les métiers scientifiques, technologiques et de la recherche associée. Il prend place dans toute la région Auvergne-Rhône-Alpes et a été créé par l’association Montagnes & Sciences.

A Clermont-Ferrand, le festival est organisé par un collectif composé d’Astu’sciences, du CNRS Rhône-Auvergne, du Groupe spéléologique Auvergnat, du Laboratoire Magmas & Volcans, de la Réserve Naturelle Chastreix-Sancy et du Parc naturel des volcans d’Auvergne.

Les séances de projection proposent une sélection de films d’aventures scientifiques, choisis pour leur qualité visuelle, scientifique et récréative. Les thématiques traitées sont larges et touchent notamment les problématiques liées au changement climatique, à la protection de la biodiversité et à la gestion des ressources en eau.

Les projections sont complétées par des temps d’échanges avec des scientifiques locaux, des réalisateurs ou des spécialistes de certaines thématiques.

3 séances auront lieu le mardi 16 janvier 2024 :

  • Matin : Séance scolaire primaires (CE2 à CM2)
  • Après-midi : Séance scolaire Collèges-Lycées
  • Soir : Séance grand public

En complément de ces projections, des randonnées scientifiques/grand public seront organisées dans la Chaîne des Puys, les week-ends du 13-14/01 & 27-28/01.

Vous êtes spécialisé en géologie, volcanologie, biodiversité, biologie, hydrologie, climatologie, etc. et souhaitez prendre part aux temps d’échanges sur scène et/ou aux randonnées organisées ? N’hésitez pas à contacter astu’sciences : contact@astusciences.org

Plus d’informations
Pré-programme scolaire

 

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Sciences en jeux

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L’association S[cube] et l’Université Paris-Saclay proposent depuis 2022 un stage d’accompagnement à la création de jeux pour la médiation scientifique. Destiné à tous les personnels, c’est une occasion exceptionnelle de créer un nouvel outil ludique pour un public choisi.
Cet accompagnement sur-mesure permet aux sélectionnés de développer un ou plusieurs projets, de l’idée/de l’envie au prototypage et la rencontre avec les publics. Partons à la rencontre d’Anaïs et Quentin qui ont eu la chance de participer à ce stage.
Bonjour Anaïs, Bonjour Quentin, pouvez-vous vous présentez pour commencer ?
Anaïs : Je m’appelle Anaïs Brosse. Je suis enseignante-chercheure à l’Université Paris Saclay. J’ai intégré en 2020 l’équipe de recherche « Bactérie Pathogènes et Santé » (BAPS) et suis rattachée à l’Institut MICALIS (UM1319 INRAE/AgroParisTech/UPSaclay). Je m’intéresse à la caractérisation des facteurs de la dysbiose intestinale induite par les antibiotiques influençant le risque de colonisation et/ou d’infection par la bactérie Clostridioides difficile. Je met notamment en place des méthodes d’analyse du microbiote permettant de caractériser les communautés microbiennes et leur évolution. Par ailleurs, j’enseigne la microbiologie industrielle, la bactériologie mais aussi la biochimie.
Quentin : Je suis Quentin Gueho. Je suis doctorant en droit spatial, j’étudie plus précisément le droit des opérations militaires dans l’espace extra-atmosphérique. C’est une branche du droit très spécifique, reliée au droit international public et au droit humanitaire (droit de la guerre), et cette question du droit militaire dans l’espace est assez novatrice car peu d’opérations militaires y sont pour le moment menées.
Pourquoi avez-vous eu l’envie d’utiliser le jeu pour partager vos savoirs avec les publics ?
Anaïs : L’objectif principal de la création du jeu Biochimix était d’apporter un moyen ludique pour les étudiants pour résumer les connaissances vues en cours de Biochimie. Ensuite a émergé l’idée que ce jeu pourrait être un moyen d’échanger avec le grand public sur les grandes familles moléculaires du vivant (acides nucléiques, protéines, glucides, lipides).
Quentin : Le droit spatial est une matière très peu connue. Le jeu permet de démocratiser cette branche du droit, en faisant connaître cette matière au grand public. On entend souvent à tort dans les médias que l’espace, c’est le « far west », mais ce n’est pas du tout le cas. Il y a, en plus des règles internationales, un cadre national (surtout en France) qui encadre toute activité spatiale. Cela fait maintenant 2 ans que je communique de manière ludique sur LinkedIn pour démocratiser ce droit. Je souhaite aussi décliner mes jeux en version professionnelle pour le M2 Droit des activités spatiales et des télécommunications (DAST) de l’Université Paris-Saclay et des séminaires d’entreprises.
Qu’est-ce que cela vous a apporté, personnellement et professionnellement ?
Anaïs : D’un point de vue professionnel, cet outil me permet de ludifier mon enseignement et susciter plus d’engagement des étudiants dans le cadre de mes cours de biochimie. J’ai aussi remarqué une amélioration de la mémorisation des connaissances qui s’est traduite par une augmentation des notes d’examen. D’un point de vue personnel, la création de jeu a été un processus très enrichissant qui m’a permis de me poser beaucoup de question sur les moyens de transmission du savoir. De plus, j’ai eu la chance de collaborer avec une illustratrice scientifique pour ce projet.
Quentin : Créer un jeu est un travail de longue haleine, cela demande beaucoup de patience, de ressources intellectuelles, mais aussi une capacité importante à se remettre en question pour faire évoluer son jeu et toucher la cible souhaitée. D’un point de vue professionnel, cela m’a permis de me concentrer sur l’essentiel de la matière, tout en déterminant quel message je souhaite faire passer. Quand on fait de la recherche, il est facile d’oublier comment communiquer sur son sujet. Revenir aux fondamentaux est très instructif.
Où en est votre projet ludique ?
Anaïs : Actuellement, avec l’illustratrice scientifique (Maylis Urtebise) qui est co-auteur du jeu, nous sommes en discussion pour faire éditer de le jeu. Quelques ajustement du prototype sont prévus pour faciliter l’impression ainsi que l’ajout de quelques cartes. Plus d’informations sur les accompagnements à la création de jeux disponibles
Quentin : Je développe 2 jeux différents, un sur la construction d’une fusée (pour les plus jeunes), et un sur la course à l’espace (pour toute la famille). Le premier est terminé et il fonctionne très bien : tous les retours sont positifs ! La prochaine étape est l’impression d’une première série et la diffusion dans des écoles et médiathèques. Le second jeu nécessite encore quelques ajustements, mais j’espère qu’il sera finalisé très bientôt, dans les prochains mois. Bien sûr, les membres de ma famille seront les cobayes parfaits !
L’association S[cube] propose aussi des ateliers d’une journée permettant la création de premiers prototypes. N’hésitez pas à nous contacter.

 

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Collectif pour la Culture en Essonne

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Créé en 1999, le Collectif pour la Culture en Essonne (CC91) est un réseau d’acteurs qui œuvre pour le rapprochement entre Art, Science et Société. Il regroupe une grande variété d’équipements en lien avec les publics (culturels, éducatifs, sociaux…) ainsi que des centres de recherche (universités, grandes écoles, laboratoires…) pour la mise en place d’actions complexes. L’association fédère les principaux acteurs du département essonnien et de la région Île de France pour la création de projets.

Le Collectif et son pôle Art&Science organisent notamment le Festival “La Science de l’art” tous les 2 ans. Il donne l’occasion aux publics essonniens et parisiens de découvrir les ponts insoupçonnés entre art et science, en formant des binômes entre artistes et scientifiques, en diffusant des projets interdisciplinaires sous forme de conférences, débats, brunch littéraires, rencontres, ateliers, actions culturelles, et d’autres formats d’activités…

Pour sa 10e édition, ce festival gratuit et ouvert à tous aura lieu d’octobre à décembre 2023. Il aura pour objectif de réunir des binômes d’artistes et de scientifiques sur le thème :“L’EXPÉRIENCE DE LA JOIE”. Actuellement, les scientifiques sont invités à assister aux présentations des binômes art-science, à contribuer aux médiations scientifiques ou actions culturelles en cours et aux débats ou tables rondes, notamment lors du temps fort le 10 novembre au domaine départemental de Chamarande (sur inscription à contact@collectifculture91.com) et se préparer à répondre au futur appel à projet de la SDA (2025).

Si l’idée de collaborer avec un artiste pour la création d’un projet interdisciplinaire autour des grands enjeux contemporains vous intéresse, cliquez sur ce bouton pour participer à la biennale !

Vous travaillez déjà avec un artiste ? Cette collaboration pourra continuer dans le cadre du festival ! C’est l’occasion pour que votre réalisation commune soit diffusée aux yeux et oreilles du grand public lors du festival !

Retrouvez plus d’informations concernant cette édition ici.

Site web

Appel à projet

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Declics

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Vous êtes un personnel de recherche, toutes disciplines confondues ? Faites partie des 2100 acteurs et actrices de la recherche qui iront dialoguer avec des élèves de lycées cet automne sur la science en train de se faire !

Les inscriptions sont ouvertes pour des Declics partout en France, et également de nombreux évènements numériques !

Vous n’avez rien à préparer, juste à vous inscrire pour participer et discuter de ce que vous faîtes en tant que scientifique. Le format de rencontre original du speed-meeting permet à chaque élève de dialoguer successivement avec sept personnels de recherche différents et ainsi bénéficier d’un rapport personnel, interactif et direct avec eux. Beaucoup plus impactant qu’une conférence, ce dispositif permet aux élèves de mieux appréhender comment fonctionne la recherche, et de les informer sur les métiers qui la composent. Près de 5000 scientifiques y ont déjà participé.

Cette année, plus de 300 événements seront organisés partout en France, et aussi en distanciel.

Il n’y a rien à préparer, juste à s’inscrire et se présenter le jour J !

Declics est un programme du Cercle FSER.

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Revue de Presse

 

I. Publications scientifiques récentes

Médiatisation risquée du vieillissement cérébral en bonne santé – L’avènement de l’imagerie cérébrale fonctionnelle a suscité un vif intérêt pour la compréhension du vieillissement cérébral en bonne santé. Cet article explore comment la médiatisation a influencé la recherche en neuroimagerie et souligne les stéréotypes et préjugés créés par des représentations exagérées des cerveaux en bonne santé. En effet, elles risquent de décourager les personnes âgées  de participer à ce type de recherche car leurs résultats pourraient les stigmatiser.

(Khalili-Mahani et Loos., JCom, 2023, accès libre)

Quels obstacles à l’engagement scientifique du grand public en Asie du Sud-Est - Les résultats de cette étude menée par l’Université d’Oxford en Asie du Sud-Est tendent à montrer que la plupart des chercheurs et chercheuses voient l’engagement du public en science comme un moyen efficace d’accroître la compréhension de la science. Cependant, les personnels de recherche rencontrent certaines difficultés comme le manque de temps, de capacité, de soutien ou des inquiétudes personnelles. Selon les conclusions de l’étude, l’expérience s’avère le facteur clé pour augmenter la confiance des chercheurs et chercheuses dans la communication scientifique. D’où la nécessité de les aider à s’engager auprès des publics et leur proposer des méthodes adaptées à leur style personnel de communication.

(Tran Dong Thai et al., MedPub, 2023, accès libre)

Quelle médiation de l’avenir climatique ? – Les auteurs de cette étude se penchent sur la manière dont les médias des quatre coins du monde, à savoir allemands, indiens, sud-africains et états-uniens, décrivent les futurs climatiques lointains. Les résultats tendent à montrer qu’il n’y a que peu de différences entre ces pays. Qui plus est, les futurs climatiques décrits dans leur médias semblent être présentés de manière assez distante, ce qui pourrait potentiellement compliquer leur mise en relation avec les expériences de la vie quotidienne des lecteurs et lectrices. A prendre en compte dans la sensibilisation aux enjeux climatiques !

(Guenther et Brüggemann, JCOM, 2023, accès libre)

Vulgariser, mais pas tromper – Les résultats de cette étude menée auprès des volontaires britanniques mettent en lumière la psychologie intuitive des explications et les pièges potentiels de la communication scientifique. Le fait de formuler une explication d’une certaine manière génère souvent des déductions chez le public sur les facteurs qui ne sont pas importants du point de vue de la causalité ou bien sur les types de remèdes envisagés que le locuteur ou la locutrice n’a peut-être pas anticipées ou même n’a pas voulues. A lire et méditer pour ne pas involontairement tromper !

 

II. Actualités

 

Une thèse vulgarisée en bédéSciences en bulles est un ouvrage de vulgarisation scientifique distribué gratuitement à l’occasion de la Fête de la science 2023 dont le thème explore les relations entre sport et science. Cette dizaine de mini-BD illustrées par Héloïse Chochois met en image les travaux des doctorants et doctorantes parmi lesquels Bastien Roullier. Ce jeune historien de l’Université d’Angers y partage sa passion pour les divertissements populaires de l’Antiquité tardive et, notamment, les spectacles et les représentations théâtrales de l’époque. Et vos travaux en bédé, ça serait quoi ?

Médiation scientifique au féminin – Le prix Jeunes Talents L’Oréal-Unesco “Pour les femmes et la science” vient d’être décerné à Suzanne Faure-Dupuy. Cette jeune post-doctorante en biologie étudie les effets du virus du rhume sur certaines cellules immunitaires. En dehors de sa recherche et son engagement pour l’égalité entre les hommes et les femmes, elle explique la science au plus grand nombre à travers une chaîne YouTube intitulée Du Neuf Docteur ? C’est une femme de science inspirée et inspirante !

Médiations scientifiques médaillées – Depuis trois ans, le CNRS récompense celles et ceux qui amènent les sciences partout et à la portée de tout le monde. Parmi les lauréats 2023 figurent la physicienne Wiebke Drenckhan, l’association MATh.en.JEANS, un collectif luttant contre le climatoscepticisme, la plateforme Criminocorpus et le youtubeur David Louapre. Pour mieux les connaître ainsi que leurs actions, n’hésitez pas à consulter cet article.

III. Améliorer sa communication scientifique

 

Renforcer les compétences en communication scientifique des futurs étudiants et étudiantes – Cet article met en lumière l’importance du développement des compétences en communication scientifique des jeunes pour favoriser leur réussite dans une carrière universitaire. L’initiative Young Scientist Program de Summer Focus a pour but de proposer aux lycéens et lycéennes de milieux historiquement marginalisés des stages de recherche en biologie sous la tutelle de personnels de recherche. Le texte présente un cours de communication scientifique qui fait partie de ces stages et vise à améliorer les compétences en rédaction, présentation, lecture critique et évaluation par les pairs. Les enquêtes post-programme tendent à montrer une amélioration significative des compétences et de la confiance des étudiants et étudiantes.

(Megan et al., American Physiological Society, 2023, accès libre)

Médiation scientifique : un bon investissement – dans cet entretien, la médiatrice scientifique, Rachael Vorwerk et le directeur du centre d’excellence recevant le financement le plus élevé du Conseil australien de la recherche, Arnan Mitchell répondent à la question de savoir pourquoi et comment investir dans la communication scientifique. Prendre en compte la communication lors de la planification du budget, engager un médiateur ou une médiatrice scientifique professionnelle qui sera en contact permanent avec l’équipe de recherche, raconter la science comme une histoire… Ce sont quelques-uns des conseils que Vorwerk et Mitchell prodiguent aux personnels de recherche. Pour en savoir davantage, consultez l’interview complète.

(Carruthers, Australian Science Communicators, 2023, accès libre)

Bonnes relations scientifiques pour une médiation marine efficace - L’auteur et l’autrice de cet article se sont penchés sur la façon dont les journalistes scientifiques et environnementaux européens couvrent les thématiques marines dans la presse écrite. Afin d’en savoir davantage sur leurs sources d’information et les sujets abordés, les scientifiques ont interrogé 26 spécialistes du domaine venant de 13 pays européens. D’après les résultats, le changement climatique, la pollution marine et la biodiversité se trouvent au sommet des thématiques traitées par les journalistes. Les conclusions révèlent également que les relations de confiance avec les scientifiques et les ONG sont essentielles pour ce type de couverture médiatique. Les relations de travail avec les journalistes couvrant votre domaine de recherche sont-elles bonnes ?

(Pinto et Matias, JCom, 2023, accès libre)  

 

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Comité éditorial

 

Rédactrice en chef : Héloïse Dufour

Rédacteur et rédactrice : Dylan Tran, Adam Knapik et Naomi Luangu

Comité de rédaction : Adam Knapik, Héloïse Dufour, Agathe Franck

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